jeudi 2 octobre 2008

Marathon de Berlin

Partis vendredi 26 en fin d’après midi, après une halte à Würzburg, à mi-chemin, nous arrivons à Berlin vers 13 heures, samedi.
Après avoir avalé qui un plat de pâtes, qui une pizza ou les deux ! Nous prenons plusieurs transports en commun pour nous rendre en banlieue berlinoise pour récupérer les dossards…
Il est déjà 19 heures et nous décidons de dîner avant de rejoindre l’hôtel. Le menu d’un marathonien avant l’épreuve n’est jamais très varié…c’est sucre lent pour tout le monde ; arrosé de bière…une fois n’est pas coutume !!!
Retour à l’hôtel vers 21h30, préparation fébrile des affaires du lendemain : fixation de la puce à la chaussure, épinglage du dossard. Puis ce sera petit pipi (après la bière…) et puis au lit.

Dimanche matin, 5h45, branle bas de combat. On se retrouve, tous les 9, pour le petit déjeuner.
Puis le temps semble se comprimer ; il est 7h30, il faut aller se rendre au départ. Nous empruntons le métro, après bien des hésitations quant aux lignes à prendre et au changement à effectuer.
Terminus pour nous à la station « Unter den Liden (Sous les Tilleuls).

Dès la sortie de la bouche de métro, on se sent fourmi dans une fourmilière, une fourmi parmi 40000... Les coureurs vont en tous sens, cherchant la consigne pour les affaires d’après course, puis, cherchant les boxes de départ, attribués en fonction des performances antérieures .
Rémy Kuentzmann bénéficiant d’un dossard privilégié, partira du devant. Philippe Paillard et Christian (frère de Rémy) seront juste derrière. Suivront Sophie Bonnot, puis Emmanuelle et Gérald Rochet-Blanc avec Christian Lemonier. Enfin, dans la masse de ceux qui n’ont pas de chrono de référence, Catherine Boiteux, néophyte sur la distance. Jean-Luc a, pour cette course, convenu de rester avec Catherine pour donner un rythme le plus régulier possible ; l’objectif étant 5 heures pour les 42 k195 du marathon.

Le temps est idéal, 10°, du soleil et peu de vent à 9 heures quand le départ est donné. Cette météo clémente, se maintiendra d’ailleurs toute la journée.
A 9 heures pétantes, le coup de pistolet lâche 40000 fauves prêts à se surpasser. Ce n’est qu’après ½ heure de piétinement que les derniers passeront la ligne et déclencheront le chrono.
Loin derrière le vainqueur qui pour l’occasion a une nouvelle fois battu son propre record du monde sur la distance …les Chauffe la Semelle finiront tous les 9 cette épreuve mythique qui compte parmi le top ten des marathons les plus recherchés.
Rémy en 2h59 reste de loin le plus rapide, suivi de Philippe en 3h20, Sophie en 3h27, Christian K en 3h30, Gérald en 3h54, Emmanuelle en 4h00, Christian L en 4h20.
Pour son premier marathon, Catherine, accompagnée de Jean-Luc, en terminera en 5h00mn et 08 secondes !
C’est devant le Reichtag que l’on avait convenu de se retrouver pour déguster une bière délicieuse qui changeait des boissons et du sucré pris pendant l’épreuve !

Retour à l’hôtel pour récupérer les affaires et fêter brièvement ces 9 succès, car déjà, il faut reprendre la route pour 6 d’entre nous. Nous déposons Sophie et les frères Kuentzmann vers Colmar, les 3 gylois (Catherine, Philippe et Jean-Luc) arrivent à 3 heures du matin, après 9 heures de route non stop pour 1020 kilomètres.
Emmanuelle, Gérald et Christian ont décidé de rester fêter ce dernier défi, à Berlin, et de rentrer ultérieurement.



Mais il n’y avait pas que le marathon de Berlin qui se courait ce jour là.
Cécile Mignot a rugi avec le 10 km du Lion, buttant toujours sur le mur des 50 minutes. Avec 50mn 23…et une belle 370ème place sur 1059 classés, elle est 32ème dans sa catégorie.

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